L’éthanol séduit de plus en plus d’automobilistes compte tenu de ses nombreux avantages. Pour preuve, aujourd’hui, de nombreuses stations-service utilisent ce composé qui coûte moins cher que les autres carburants. Des études révèlent aussi que l’éthanol est bénéfique pour le moteur, sans parler de ses bienfaits sur le plan environnemental. Rouler à l’éthanol est-il d’ailleurs plus écolo ? Les réponses dans les prochaines lignes !
Plan de l'article
Les avantages de l’éthanol pour le moteur
Votre voiture se retrouve dans la catégorie de ces véhicules à injection sortis dans les années 2000 ? Bonne nouvelle ! Vous pouvez la convertir afin qu’elle roule à l’éthanol. Des entreprises telles que MotorTech proposent la conversion Flex fuel d’une voiture à essence en moins d’une journée. L’enseigne propose deux procédés :
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- l’ajout de boîtier,
- la reprogrammation du moteur et des paramètres d’injection pour que la voiture soit compatible avec presque tous les carburants, y compris l’éthanol.
Si l’éthanol fait autant d’adeptes, c’est parce qu’il s’adapte facilement aux moteurs à essence. Certes, des modifications s’imposent. Néanmoins, elles sont faciles à réaliser. Ce type de carburant prend aussi soin des pièces mécaniques du moteur, réduisant ainsi les risques d’endommagement.
Le bioéthanol est une variante de l’éthanol extrêmement prisée. Ce composé booste les performances et la capacité de rendement du moteur. En d’autres termes, il peut augmenter la puissance et la durée de vie.
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Les avantages écologiques de l’éthanol
Tous les scientifiques et les chercheurs s’accordent à dire que l’éthanol est le carburant qui pollue le moins l’environnement. Il permet de réduire de 60 à 70 % l’émission de CO2 et entraîne même une diminution significative de la quantité de gaz à effet de serre. On dira alors que rouler à l’éthanol constitue une bonne alternative pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
Comme l’émission de gaz à effet de serre favorise la destruction de la couche d’ozone, l’utilisation de l’éthanol participe donc au ralentissement de ce phénomène qui touche toutes les parties du globe terrestre. Tout ceci pour dire que l’éthanol est le carburant à adopter si vous cherchez un composé moins dangereux pour l’environnement.
Autre point à noter : l’éthanol est un carburant renouvelable. Il est produit à partir de betteraves et des céréales (maïs, blés…). Contrairement aux carburants habituels, sa production ne nécessite ni forage ni extraction des ressources fossiles qui peuvent s’épuiser à la longue. La source de production de l’éthanol peut être considérée comme inépuisable et peut être assurée par les productions agricoles. Ainsi, passer une voiture à l’éthanol s’inscrit dans une démarche de développement durable.
L’éthanol : quels avantages sur le plan économique ?
Rouler à l’éthanol se présente aussi comme une solution économique. En effet, ce carburant se vend trois fois moins cher auprès des stations-service, vous permettant ainsi de faire des économies conséquentes sur le moyen et le long terme.
Ce n’est pas tout ! L’éthanol réduit aussi la consommation de carburant de votre véhicule. Qui dit moins de consommation dit moins de dépenses en carburant. Là encore, vous pourrez économiser une certaine somme chaque mois. Que demander de plus ?
Les inconvénients de l’éthanol pour l’environnement
Malgré ses avantages économiques et écologiques, l’éthanol n’est pas sans inconvénients. Effectivement, la production de ce carburant peut avoir des impacts néfastes environnementaux.
Pour produire de l’éthanol, il faut utiliser des cultures agricoles telles que le maïs ou la betterave sucrière. Or, ces cultures nécessitent une grande quantité d’eau et peuvent accaparer les terres cultivables au détriment d’autres cultures alimentaires. Leur culture requiert un grand nombre de pesticides et d’engrais chimiques qui polluent les sols et les eaux.
Mais ce n’est pas tout : bien qu’il réduise considérablement les émissions de gaz à effet de serre lorsqu’il est utilisé comme carburant pour voiture, l’éthanol est aussi responsable d’une augmentation des émissions en amont : effectivement, la production du biocarburant génère elle-même une certaine quantité de dioxyde de carbone.
Il ne faut pas oublier le problème du transport. L’acheminement des matières premières vers les usines, puis celui du produit fini jusqu’aux stations-service, entraîne un coût environnemental non négligeable en termes d’émissions nocives pour la planète.
Au vu des avantages mais aussi des inconvénients liés à l’utilisation d’éthanol comme carburant automobile, vous devez donc, aux acteurs concernés par cette question (constructeurs automobiles, gouvernements), encore aujourd’hui, envisager toutes les options possibles avec circonspection et prendre conscience que cela ne peut être une solution pérenne, mais seulement un palliatif temporaire à notre dépendance aux énergies fossiles.
Les alternatives à l’éthanol pour une conduite plus durable
Si l’utilisation de l’éthanol est une option intéressante pour réduire notre impact environnemental et économique, il existe aussi d’autres alternatives à considérer.
Les voitures électriques représentent une solution écologique efficace pour le transport individuel. Effectivement, elles ne produisent aucune émission directe de gaz à effet de serre lorsqu’elles sont en marche et leur production est moins polluante que celle des véhicules thermiques. Leur utilisation reste limitée par la durée de vie des batteries et le manque d’infrastructures adaptées pour les recharger.
Autre alternative prometteuse : les moteurs hybrides. Ces derniers permettent aux voitures de fonctionner avec un moteur électrique dans certaines situations/circonstances (par exemple en ville) où ils peuvent fonctionner au mieux sans gaspillages ni pollutions tout en basculant sur un mode essence ou diesel lorsque cela s’avère nécessaire (routes longue distance). Ils offrent ainsi une flexibilité appréciable tout en diminuant significativement la consommation globale du carburant utilisé.
Il faut envisager la possibilité qu’une transformation plus profonde soit nécessaire dans nos habitudes sociétales vis-à-vis du transport motorisé individuel • comme privilégier davantage les transports collectifs ou inciter fortement aux déplacements doux tels que le vélo ou la marche • afin de faire face à notre impératif climatique actuel.
Même si ces alternatives ne sont pas encore largement utilisées, elles deviennent de plus en plus accessibles et tendent à se développer davantage. Le choix d’options durables pour nos déplacements est là pour rester et il ne tient qu’à nous tous de contribuer individuellement aux efforts collectifs dans cette direction.