Un automobiliste peut repeindre la carrosserie de sa voiture parce que cette dernière a complètement perdu son éclat d’antan, parce qu’elle présente des signes d’usure ou parce que sa couleur ne lui convient plus. D’autres raisons peuvent le motiver à sauter le pas, mais dans tous les cas, une peinture pour carrosserie ne se choisit pas au hasard. Quels sont les différents points qui doivent entrer en ligne de compte au moment de la choisir ?
Plan de l'article
Renseignez-vous sur les différents types de peintures pour carrosserie
Le choix d’une peinture pour carrosserie est loin d’être évident, surtout lorsque l’on ne s’y connait pas. Il est effectivement difficile de s’y retrouver parmi la multitude de choix sur le marché. C’est pourquoi il est conseillé de s’informer en amont sur les spécificités des différents types de peintures qui existent actuellement. On peut ensuite procéder à la sélection en toute connaissance de cause. Par exemple, si vous êtes à la recherche d’une peinture premium pour carrosserie, renseignez-vous sur la peinture Ixell auprès d’un site spécialisé.
A lire aussi : Optimiser les performances de votre WRX STI : astuces et conseils
Peintures cellulosiques
Ce sont des peintures solvantées, c’est-à-dire qu’elles doivent être diluées dans du solvant avant usage. Elles ont l’avantage de sécher rapidement et de booster la brillance de la carrosserie sans lustrage, sans oublier sa résistance à l’abrasion ainsi qu’à l’eau. Néanmoins, elles se rayent et se ternissent facilement. La stabilité de leur teinte laisse de plus à désirer.
Peintures glycérophtaliques
Autrement appelées peintures à brillant direct, elles sont à base d’huile à phase solvant, faciles à appliquer (ne requièrent pas d’importantes opérations de finition) et sèchent rapidement à l’air libre. Leur atout majeur tient au niveau leur excellent pouvoir garnissant, leur coût abordable et leur bonne souplesse.
A lire aussi : Ford Mustang Shelby Gt500 : fiche technique / prix et caractéristiques de cette voiture
Pour que le rendu final soit satisfaisant, leur pose doit s’opérer dans un local à l’abri des poussières ambiantes et dont la température ambiante est de 20 °C.
Peintures acryliques
On parle en l’occurrence de peintures à phase aqueuse, donc à base d’eau, et qui n’utilisent ni durcisseur ni solvant. Par rapport aux peintures précédentes, elles offrent un rendu aussi stable que dur et n’engendrent que peu de défauts de surface. Ces derniers sont d’ailleurs faciles à rectifier le cas échéant. Les peintures acryliques sont en plus moins toxiques et peuvent conserver leur brillance plus longtemps, d’autant plus si elles sont correctement entretenues. Elles sont souvent plébiscitées par les propriétaires de voitures milieu ou haut de gamme.
Peintures uréthanes
Les peintures uréthanes sont les plus courantes et les plus appréciées des garages. Elles sont particulièrement robustes, résistantes à la corrosion et ne s’écaillent pas facilement. Dans la mesure où elles se composent de durcisseurs chimiques, elles sèchent très rapidement à l’instar des peintures cellulosiques.
Qu’en est-il du choix de la teinte ?
Pour faire le bon choix, on peut se baser sur l’aspect pratique des teintes. Le noir, par exemple, est une teinte particulièrement fragile et peut se ternir au fur et à mesure des passages aux stations de lavage. Le blanc est quant à lui très salissant et il en est de même pour les couleurs mates. Les teintes grises le sont moins tout en laissant moins apparaître les micro-rayures. Les teintes vernies ou métallisées ne craignent pas la poussière, mais sont plus chères à la réparation.
On peut également se référer aux couleurs tendance actuelles. Par ailleurs, dans le cas où l’on souhaite revendre ultérieurement son véhicule, les couleurs neutres s’imposent, dont le gris, le blanc, le noir… L’idéal est de conserver sa teinte d’origine. Pour une question de sécurité, il est conseillé de choisir des teintes plus voyantes, mais sans trop en faire bien sûr, au risque de déprécier son véhicule. Ces couleurs constituent aussi un choix judicieux pour les voitures sportives. On peut par exemple opter pour le rouge ou le jaune. Si l’on souhaite jouer la carte de l’originalité, on peut miser sur une teinte qui sort du lot et qui peut refléter sa personnalité. Il faut simplement s’assurer qu’elle ne soit pas trop extravagante et puisse mettre en valeur le véhicule.
Concernant le prix, les teintes classiques sont les moins chères puisqu’elles sont proposées sans supplément. Celles qui sont métallisées, nacrées et à effets spéciaux engendrent indubitablement un surcoût. Leur réparation s’avère de surcroît onéreuse. De même, la marque de la peinture peut influencer son prix. Les marques ECAR, PPG, DeBeer ou encore Cromax font partie des plus demandées.